Visiter la Belgique

Gand (Gent):


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Introduction :

Citadelle spirituelle de la Flandre, ville universitaire, second port belge, Gand dégage une impression de grande vitalité, notamment grâce aux quelques 43 000 étudiants qui parcourent la ville à vélo. La cité natale de Charles Quint (1500-1558), chargée d'histoire et de monuments, offre aussi, entre la cathédrale et le château des Comtes, la poésie intime de ses vieux quartiers et de ses quais. Les illuminations rendent la promenade nocturne extraordinaire. Au nombre des Gantois célèbres figurent le grand écrivain d'expression française et prix Nobel Maurice Maeterlinck (1862-1949) et les frères Van de Woestijne.


La situation :

224 074 habitants. Bâtie au confluent de la Lys et de l'Escaut, la ville est sillonnée de canaux et de cours d'eau. Accès facile au départ de Bruges et de Bruxelles par l'autoroute E 40 et au départ d'Anvers et de Courtrai par l'E 17. Depuis quelques années, un « plan de mobilité » est en vigueur. Le centre histoire de la ville est entièrement fermé à la circulation automobile. Un itinéraire P (pour parking) fléché guide l'automobiliste vers un des neuf parkings que compte la ville. Des panneaux disposés à l'entrée de la ville indiquent le nombre d'emplacements libres par parking.


Histoire :

« Gand, ville culturelle pétillante ». Cette devise cache une réalité qui sans doute mérite d'être découverte. Sous les trois tours se révèle une cité au passé particulièrement riche, profondément enracinée au Moyen Age. A cette époque elle était, après Paris, la seconde ville la plus importante située au nord des Alpes.

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Lieu à visiter :

Cathédrale St-Bavon (St-Baafskathedraal) :

Cette splendide cathédrale a été construite en styles d'architecture divers : roman (la crypte), gothique rayonnant et gothique tardif. Le polyptyque « L'adoration de l'Agneau Mystique » fait partie de la collection importante de tableaux. Ce retable de Jan van Eyck date de 1432 et est considéré comme le sommet de la peinture flamande du XVe siècle. La cathédrale possède aussi une oeuvre de Rubens « La conversion de St-Bavon » (1623).

On peut y voir une splendide chaire en chêne et en marbre (L. Delvaux, 1741). L'orgue en style baroque plein de fantaisie (1653) est le plus grand du Benelux. Quelques beaux mausolées sont également à admirer. Dans la crypte se trouvent des fresques des XVe et XVIe siècles ainsi qu'une riche collection d'objets du culte.

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Beffroi (Belfort) :

La puissante silhouette du beffroi (91 m), dominée par un dragon de cuivre doré, symbolise la puissance des corporations gantoises au Moyen Age. Construit aux 13e et 14e siècles, souvent modifié et restauré, il est accolé à la halle aux Draps (15e siècle). A l'intérieur du beffroi, la salle appelée « Secret » abritait jadis les privilèges et les libertés de la ville. De la plate-forme supérieure, belle vue sur la ville.


Pont St-Michel (St-Michielsbrug) :

Le pont St-Michel une perspective étonnante sur les monuments et les façades de la vieille cité. On admire d'abord, en se retournant, l'enfilade des tours de St-Nicolas, du beffroi et de St-Bavon. Du centre du pont, on voit, à droite, l'abside de St-Michel, de style gothique tardif, accolée à l'ancien couvent des dominicains du 15e siècle, actuellement bâtiment universitaire (Het Pand). A gauche, on distingue les créneaux du château des Comtes avec, au premier plan, les maisons du quai aux Herbes et du quai au Blé.


Quai aux Herbes (Graslei) :

Là se trouvait au Moyen Age le port, centre nerveux de la ville. Le quai aux Herbes est bordé de maisons du 12e au 17e siècle, d'un style architectural très pur.


Remarquer de gauche à droite les plus intéressantes :



Château des Comtes (Gravensteen) :

Le château, construit en 1180 par le comte de Flandre Philippe d'Alsace sur un donjon plus ancien, a été radicalement restauré au début du 20e siècle. Il n'en restait alors que quelques ruines qui étaient occupées par une filature. Son architecture est inspirée des forts des croisés en Syrie. Sa couronne de courtines munies de bretèches, d'échauguettes et de merlons se mire dans les eaux de la Lièvre.

A l'intérieur de l'enceinte, on visite la « galerie romane » avec ses baies géminées sur le mur Est du donjon, les belles salles de la « maison du comte » dont l'une servit de cadre au septième chapitre de la Toison d'or en 1445 présidé par Philippe le Bon. Une autre salle contient une collection d'instruments de torture rappelant que le château servit longtemps de prison.

Du sommet du donjon, on bénéficie d'une fort belle vue sur Gand et ses environs. En contournant le donjon, on pénètre dans les écuries, crypte à deux nefs aux voûtes en ogive, qui abrite un puits.


Musée du Folklore (Huis van Alijn) :

Le musée est installé dans les maisonnettes et dans la chapelle de style gothique tardif de l'hospice des Enfants Alyn, fondé au 14e siècle. La cour intérieure autour de laquelle s'alignent les ravissantes maisons blanches à hautes lucarnes forme un joli tableau.

Le musée évoque, dans une quarantaine de petites salles, les arts et traditions populaires de la Flandre. De remarquables reconstitutions de boutiques (épicerie, estaminet, pharmacie), d'intérieurs, d'ateliers d'artisans (savetier, cirier, tourneur) évoquent la vie à Gand vers l'an 1900. Le musée présente aussi, dans les combles, un théâtre de marionnettes gantoises traditionnelles avec, en vedette, le héros gantois Pierke Pierlala.

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Banque d'images :


Cette splendide cathédrale a été construite en styles d'architecture divers


Le polyptyque « L'adoration de l'Agneau Mystique » fait partie de la collection importante de tableaux.


La cathédrale possède aussi une oeuvre de Rubens « La conversion de St-Bavon » (1623).


On peut y voir une splendide chaire en chêne et en marbre (L. Delvaux, 1741).


La puissante silhouette du beffroi (91 m), dominée par un dragon de cuivre doré, symbolise la puissance des corporations gantoises au Moyen Age.


Construit aux 13e et 14e siècles, souvent modifié et restauré, il est accolé à la halle aux Draps (15e siècle).


On admire d'abord, en se retournant, l'enfilade des tours de St-Nicolas, du beffroi et de St-Bavon.


Du centre du pont, on voit, à droite, l'abside de St-Michel, de style gothique tardif, accolée à l'ancien couvent des dominicains du 15e siècle, actuellement bâtiment universitaire (Het Pand).


A gauche, on distingue les créneaux du château des Comtes avec, au premier plan, les maisons du quai aux Herbes et du quai au Blé.


Là se trouvait au Moyen Age le port, centre nerveux de la ville. Le quai aux Herbes est bordé de maisons du 12e au 17e siècle, d'un style architectural très pur.


Le château, construit en 1180 par le comte de Flandre Philippe d'Alsace sur un donjon plus ancien, a été radicalement restauré au début du 20e siècle.


Sa couronne de courtines munies de bretèches, d'échauguettes et de merlons se mire dans les eaux de la Lièvre.


A l'intérieur de l'enceinte, on visite la « galerie romane » avec ses baies géminées sur le mur Est du donjon,


les belles salles de la « maison du comte »


Du sommet du donjon,


on bénéficie d'une fort belle vue sur Gand et ses environs.


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