Dans l'ombre du Château des Comtes et au bord du quartier "Patershol", se
trouve la Maison d'Alijn, sur la Kraanlei. Situé autour d'un jardin
intérieur magnifique, le musée est logé dans "l'hôpital des Enfants
d'Alijn" (1363), le seul hospice qui a été conservé à Gand. D'une manière
surprenante, vous pouvez y faire connaissance avec la culture de la vie
quotidienne à Gand dans la première moitié du XXe siècle.
L'amour, la souffrance, la foi, la passion, l'inventivité et la
récréation y sont montrées et de nombreuses curiosités y attendent d'être
découvertes. Le musée raconte une histoire intemporelle sur les gens et
la manière dont ils expriment leur vie.
Présents de baptême et Pain d'ange développent les grands rites de
transition de la naissance à la mort. Fanfares et autres Bruits de fête
vous plongent dans la vie récréative et les festivités. Dans la section
Passion et Piété, vous êtes initiés aux coutumes et aux traditions de la
culture populaire religieuse. Maîtrise et Esprit du Commerce montrent un
éventail d'intérieurs de commerces et d'ateliers artisanaux gantois.
D'autre part, la Maison d'Alijn possède aussi quelques chambres
particulières : la Chambre d'Identification contient continuellement 12
objets "inconnus" de la collection muséale. A la longue table, vous
pouvez griffonner à coeur joie les détails intéressants que vous
connaissez à propos de ces objets. La Chambre Linguistique vous offre une
présentation multimédia des dialectes du néerlandais du Sud. Vous pouvez
y entendre des extraits captivants, amusants et émouvants sur les petits
et les grands événements de la vie.
En outre, des expositions temporaires prêtent attention à d'autres
cultures populaires et à des thèmes actuels. Régulièrement, on a
l'occasion d'assister à des conférences, des concerts et des nocturnes.
Deux fois par semaines, il y a des représentations de théâtre de
marionnettes avec Pierke, le galopin gantois. Le très accueillant bistrot
du musée et le jardin intérieur vous invitent à un moment de détente ;
vous pouvez y apprécier la beauté d'un petit coin peu connu dans le
centre-ville. Ceux qui l'ont vu une fois, pourront le confirmer : c'est
un endroit favori où on aime revenir.