Visiter la Belgique

Bruxelles


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Introduction :

Située au coeur de la Belgique, Bruxelles est une ville pleine de contrastes et de paradoxes. Cité flamande à l'origine, elle s'est presque entièrement francisée au cours des siècles passés. En dépit des vagues de démolitions successives, dont Bruxelles fut victime, la ville a su conserver son caractère chaleureux et convivial. Capitale de l'Art nouveau par excellence, la cité est riche en monuments et musées. Mais Bruxelles la cosmopolite ne se limite pas au « pentagone ». Les 19 communes dont se compose la Région de Bruxelles-Capitale incitent à la découverte : Laeken, la royale, les quartiers animés d'Ixelles, St-Gilles à l'ambiance décontractée, Koekelberg et son imposante basilique, les quartiers chic du Sud...


La situation :

954 460 habitants (agglomération). La ville se trouve au centre d'un noeud routier important. On pourrait même dire que toutes les autoroutes belges mènent au ring RO (ou boulevard périphérique) de Bruxelles.


Histoire :

Bruxelles apparaît à la fin du 10e siècle lorsque Charles, duc de Basse-Lotharingie, s'y installe et s'y fait construire un château dans l'île St-Géry.

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Lieu à visiter :

Grand-Place :

La « gigantesque place » qu'admira Victor Hugo, le « riche théâtre » que célébra Jean Cocteau, est unique au monde. Il faut la voir aux heures matinales lors du marché aux fleurs ou la nuit lorsque les illuminations, soulignant ses dorures, lui donnent un relief étonnant. Depuis 1998, la Grand-Place est classée au patrimoine mondial de l'Unesco.

Les maisons des corporations :

Bâties après la destruction de la ville par les Français en 1695 et restaurées au 19e siècle, elles entourent la Grand-Place de leurs belles façades baroques. En général, les trois ordres, ioniques, doriques et corinthiens, s'y superposent ; le tout est surmonté de pignons à volutes et décoré de sculptures, de motifs dorés et de pots à feu.


En faisant le tour de la place dans le sens contraire des aiguilles d'une montre, on voit :



Hôtel de ville :

De pur style gothique, il date des 13e et 15e siècles. Au début du 15e siècle, il ne comprenait que l'aile gauche et un beffroi, et avait pour entrée principale l'actuel escalier des Lions. Il fut agrandi de l'aile droite, légèrement plus courte. L'ensemble est dominé par une tour construite par Van Ruysbroeck, merveille d'élégance et de hardiesse (96 m), que surmonte un Saint Michel de cuivre doré.

A l'intérieur, belles tapisseries de Bruxelles, en particulier celles de la salle Maximilienne.


Maison du Roi :

Reconstruite au 19e siècle d'après les plans de 1515, c'est l'ancienne halle au pain, puis maison du Duc où ne résida en fait aucun roi. Elle abrite le musée de la Ville de Bruxelles. Il renferme des oeuvres d'art, des collections retraçant l'histoire de la ville ainsi que de nombreuses industries d'art bruxelloises.

Au rez-de-chaussée, parmi les peintures et retables des 15e et 16e siècle, on admire le paisible Cortège de noces, attribué à Pieter Bruegel l'Ancien, et le Retable de Saluces, chef-d'oeuvre du début du 16e siècle. Parmi les tapisseries bruxelloises se distingue celle qui représente la légende de N.-D.-du-Sablon (1516-1518) d'après des cartons attribués à B. Van Orley. Les collections de porcelaines et d'argenterie constituent de beaux exemples d'art décoratif bruxellois. Remarquer dans la salle consacrée à la sculpture gothique les huit prophètes provenant du portail de l'hôtel de ville.

Au 1er étage, des tableaux, gravures, photos et autres objets, dont une maquette de Bruxelles au 13e siècle, illustrent la croissance de la ville et les transformations qu'elle a connues au cours des siècles.

Le 2e étage évoque l'histoire des Bruxellois, des origines à nos jours. La dernière salle contient des habits offerts au Manneken Pis.


Manneken Pis :

Partir de la Grand-Place et prendre la rue de l'Etuve.

Le Manneken Pis, appelé aussi « Petit Julien », a été sculpté par Jérôme Duquesnoy l'Ancien en 1619 et alimentait le quartier en eau. Ce petit garçon potelé (manneken : petit bonhomme), dont le geste naturel s'accompagne d'une grâce charmante, symbolise la goguenardise et la verdeur brabançonnes. Pour sauvegarder la décence ou plutôt pour honorer le plus célèbre et « le plus ancien citoyen de Bruxelles », la coutume est de lui offrir un vêtement : depuis Louis XV, qui fit don d'un bel habit à la française, jusqu'à la Military Police, donatrice d'un uniforme, tous les pays ont participé à cette garde-robe qui occupe une salle du musée de la Ville de Bruxelles.


Cathédrale Saints Michel et Gudule :

L'ancienne collégiale des Sts-Michel-et-Gudule partage avec Malines, depuis 1962, le titre de cathédrale de l'archidiocèse de Malines-Bruxelles. « Nef ancrée au coeur de Bruxelles », c'est un très beau monument de style gothique élevé en plusieurs étapes : le choeur est du 13e siècle, la nef et les collatéraux des 14e et 15e siècles, les tours du 15e siècle. Les chapelles rayonnantes ont été ajoutées aux 16e et 17e siècles. Les deux tours de la façade, puissantes et élancées, ont été construites par Van Ruysbroeck. Pourtant du chevet où apparaît pour la première fois le style gothique brabançon, on gagne le porche du transept Sud ; celui-ci est surmonté d'une statue de sainte Gudule et date du 15e siècle.

Intérieur :

La nef, brabançonne, est sobre et imposante. Aux colonnes sont adossées les statues des douze apôtres (17e siècle). On remarque la chaire baroque, par H. F. Verbruggen, où sont représentés Adam et Eve chassés du paradis terrestre. Noter la différence entre le collatéral Sud du 14e siècle, soutenu par des colonnes alors que le collatéral Nord du 15e siècle frappe par la légèreté du faisceau de nervures. Le choeur, très pur de ligne, est la partie la plus ancienne de l'édifice actuel. Dans l'axe du choeur, la chapelle Maes comprend le très beau retable de la Passion attribué au sculpteur Jean Mone. La chapelle du St-Sacrement abrite le trésor de la cathédrale. Parmi les objets d'art religieux, citrons la très belle Vierge et l'Enfant attribuée à Conrad Meit.

Les vitraux sont remarquables. Au fond de la nef, la tribune s'orne d'un Jugement dernier de 1528 aux couleurs éclatantes (présence d'un vert et d'un bleu intenses). Le transept est éclairé par deux riches verrières (16e siècle), au fort beau dessin (architecture, perspective, modelé), exécutées d'après les cartons de Bernard Van Orley : l'une, dans le bras Nord, représente Charles Quint et Isabelle de Portugal, l'autre, dans le bras Sud, Louis II, roi de Hongrie, et son épouse Marie, soeur de Charles Quint. De très beaux vitraux (16e siècle) décorent la chapelle du St-Sacrement, à gauche du choeur, tandis que d'autres du 17e siècle, d'un esprit tout rubénien, garnissent la chapelle de la Vierge à droite du choeur ; ils représentent des épisodes de la vie de la Vierge et, au-dessous, les portraits des donateurs.

Des fouilles ont permis de découvrir, dans la nef, les vestiges d'un avant-corps de type rhénan-mosan ainsi que les murs d'une église romane (vers 1047-1150).


Place Royale :

Au sommet du Coudenberg (montagne froide), cette place aux proportions élégantes, de style Louis XVI, fait partie du quarter réaménagé à la fin du 18e siècle par Charles de Lorraine. Bâtie par les architectes français Guimard et Barré, la place est dominée par l'église Saint-Jacques sur Coudenberg.

Du centre où se dresse la statue de Godefroy de Bouillon, belle vue sur les jardins du Mont des Arts, la tour de l'hôtel de ville et sur le palais de Justice.


Banque d'images :


Le Manneken Pis, appelé aussi « Petit Julien »,


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