Au coeur du parc national de Lesse et Lomme (950 ha), vaste massif calcaire traversé par deux rivières, Han-sur-Lesse doit sa célébrité à sa magnifique grotte et à sa réserve d'animaux sauvages. Petit village paisible en dehors de la saison touristique, son nom viendrait du vieux français Han signifiant « méandre de la rivière ».
Au centre de la région boisée de la Famenne, Han-sur-Lesse est accessible par l'autoroute A 4/E 411 reliant Bruxelles à Arlon ; prendre la sortie 23, puis la N 86.
L'entrée de la grotte, située au Trou de Salpêtre, n'est accessible que
par
tramway. Le retour s'effectue à pied (400 m).
La grotte calcaire géante creusée par la Lesse sur 15 Km offre à la visite
le cinquième de son réseau. Elle servit de refuge de la fin du néolithique au
18e siècle. Très humide, d'une température de 13°C, elle
abrite de gigantesques concrétions dont la progression est en moyenne de
4 à 5 cm par siècle, telle l'élégante stalagmite du Minaret haute de 5 m
.
Exploitées depuis 1856, certaines galeries sont noircies par les torches
des premiers visiteurs. La salle des Mystérieuses garde toutefois la
magie d'un palais de cristal
avec
sa très belle stalagmite en forme de
tiare. L'imposante salle d'Armes, de 50 m de diamètre,
traversée par la
Lesse, est animée par un impressionnant son et lumière. Elle précède la
salle du Dôme haute de 129 m, où l'on voit un porteur de torche dévaler
le prodigieux amoncellement, et
celle
des Draperies à la voûte hérissée de stalactites marbrées.
De larges barques descendent le cours souterrain de la Lesse et ramènent
à la clarté du jour au Trou de Han après un dernier coup de canon
permettant d'apprécier le pouvoir de résonance de la galerie.
Accessible à la sortie de la grotte, il est situé au 1er étage de la ferme
de Dry Hamptay.
Spectacle audiovisuel qui fait découvrir les salles et galeries de la
grotte non accessibles aux visiteurs et réservées aux spéléologues.
Ce musée présente les résultats des fouilles régionales, principalement
celles pratiquées dans la grotte de Han, au fond de la rivière ou sur les
berges : silex taillés néolithiques, remarque ensemble de poteries,
outils, armes et parures dont certaines en or, de l'âge du bronze
(1100 à 700 avant J.-C.), fibules de l'âge du fer, fragment de diplôme
d'un vétéran romain composé de deux tablettes de bronze, objets divers
des époques galloromaine, mérovingienne et médiévale.
A bord d'un petit train routier, dans le magnifique domaine du massif
de Boine (250 ha) où vient s'engouffrer la Lesse,
la
réserve rassemble la faune des forêts d'Ardenne (cerfs, daims, sangliers)
et,
dans une vaste clairière, les principaux animaux sauvages ayant vécu
autrefois dans la région : bisons, ours bruns
, bouquetins
, chamois,
loups, tarpans (petits chevaux), aurochs dont l'espèce éteinte a été
reconstituée par croisements, et le cheval de
Przewalski originaire des steppes.
Au coeur du
parc national de Lesse et Lomme (950 ha), vaste massif calcaire
traversé par deux rivières
l'élégante stalagmite du Minaret haute de 5 m
avec
sa très belle stalagmite en forme de
tiare
L'imposante salle d'Armes, de 50 m de diamètre
celle
des Draperies à la voûte hérissée de stalactites marbrées
la
réserve rassemble la faune des forêts d'Ardenne (cerfs, daims, sangliers)
le cheval de
Przewalski originaire des steppes
Au
gouffre de Belvaux, la Lesse se perd sous un arc rocheux du mont
de Boine pour ressurgir au Trou de Han