Dinant occupe un site remarquable dans la vallée de la Meuse. Dominée par
le clocher bulbeux de sa collégiale et la masse de sa citadelle
, la ville
étire sur 4 Km, entre le fleuve et le roc
ses maisons aux toits bleutés.
Centre de tourisme réputé, Dinant a donné son nom à la dinanderie, art de
fondre, battre et repousser le laiton (ou cuivre jaune), pratiquée ici dès
le 12e siècle.
Dinant a pour autre spécialité les « conques », gâteaux au miel auxquels
la cuisson dans un moule en bois sculpté donne des formes décoratives.
12 661 habitants, à 30 Km de Namur, Dinant se trouve le long de la Meuse et est relié à Namur par la N 92.
C'est vers 800 avant J.C. que naît le nom de la ville de Dinant. Dinant fut
constant en conflit avec Bouvignes, pour des rivalités de dinanderies,
ainsi qu'avec Namur, Liège ou les ducs de Bourgogne. Cela lui valut d'être
détruit en 1466 par Charles le Téméraire, 800 batteurs de cuivre sont
jetés, liés deux par deux, dans la Meuse. Occupant une position clé sur
la vallée de la Meuse, Dinant vit défiler de nombreuses armées de
conquérants. En 1554, ce sont les troupes du roi de France Henri II ; en
1675 et en 1692, celle de Louis XIV.
La ville est parmi celles qui, en Belgique, ont le plus souffert des deux
dernières guerres. En 1914, elle fut mise à sac par les Allemands : 1 100
maisons furent incendiées et 674 civils fusillés. En 1940 et 1944, elle fut
bombardée et en partie incendiée.
De l'église au rang de collégiale dès le 10e siècle, il
ne reste aucune trace visible. Transformée au 12e siècle,
elle a fait place à une église romane dont subsiste
le portail Nord.
La
construction de l'édifice gothique, au style importé de Bourgogne et de
Champagne, s'étale du 13e à la fin du 14e
siècle.
C'est de l'époque du sac de la ville par les armées de Henri II que date
la tour bulbeuse et son gracieux campanile qui, à l'origine devaient être
surmonté d'un beffroi.
Accès par le portail Nord. Malgré les dimensions restreintes imposées par
l'exiguïté de l'emplacement, l'ensemble produit une impression de
grandeur et de sobriété caractéristiques de l'école mosane. L'unité du
plan en croix latine est obtenue grâce à l'ordonnance de l'élévation,
identique dans l'ensemble de l'édifice : les colonnes monostyles aux
chapiteaux octogonaux à feuilles strictes de styles régional soutiennent
de grande arcades moulurées, un triforium à arcades trilobées, et de
hautes fenêtres au remplage flamboyant. Le choeur présente un
déambulatoire sans chapelle rayonnante.
Accès par
téléphérique, à pied (408 marches), ou en voiture par la N 936,
route de Sorinnes, visite accompagnée (1h).
Un château fort fut élevé là en 1051. Reconstruit en 1523 par l'évêque de
liège, il fut détruit par les français en 1703. Sa physionomie actuelle
date de l'occupation hollandaise (1818-1821).
La citadelle a été transformée en musée. En parcourant les différentes
pièces, des reconstitutions (parfois sonores), des diaporamas, des objets
divers et un petit musée d'arme rappellent les aspects les plus marquants
de l'histoire de la citadelle et de la ville.
Du haut de l'enceinte, à 100 m au-dessus de la Meuse, très jolie vue sur
la ville, dominée par la collégiale, et sur la vallée de la
Meuse, avec Bouvignes.
Si vous voulez en savoir plus...
Rive gauche de la Meuse, route de Philippeville.
Elle est remarquable par la profusion de ses concrétions, aux formes
draperies, cascades, colonnettes) et aux tonalités (blanc, brun, bleu et
rose diverses, s'étageant sur 3 niveaux. Le retour à la surface se fait
par une galerie-escalier comptant plus de 120 marches.
Depuis sa découverte en 1904, la Grotte de Dinant « La Merveilleuse »
s'affiche fièrement comme un des joyaux du monde souterrain belge.
Dès
les premiers s'ouvre un univers mystérieux fait de stalactites et
stalagmites toutes plus fines les unes que les autres.
Plus loin, la voûte
s'élève pour laisser place à de somptueuses salles, décorées de cascades
calcaires, de draperies, de dentelles aux couleurs exceptionnelles.
Découvrez les « Apparitions », le « Glacier », les cascades et la
grande
salle façonnés par l'eau au cours des millénaires.
Dans ce parc d'attractions, accessible par télésiège, se dresse la tour de
Mont-Fat, dont la terrasse offre un vaste panorama sur Dinant et toute la
vallée de la Meuse.
1 Km au sud par la N 92.
Selon la
légende, cette aiguille (40 m) aurait été fendue par le cheval
Bayard d'un coup de sabot pour échapper à Charlemagne.
Il n'existait jadis
qu'un étroit sentier qui fut élargi en 1661, puis en 1698 pour les troupes
de Louis XIV.
2 Km au Nord par la N 96.
La ville,
fusionnée avec Dinant, est dominée par les ruines du château de
Crèvecoeur, qui reçut ce nom après qu'il eut été rasé en 1554
par les troupes du roi de France Henri II.
Elle se dresse sur la Grande-Place. Ainsi appelée en raison de l'époque de
sa construction (16e siècle), c'est l'ancien hôtel de
ville, à pignons à volutes et fenêtres Renaissance.
Centre de villégiature bien situé au confluent de la Lesse et de la
Meuse, ce bourg fusionné avec Dinant s'allonge sur la rive droite du
fleuve. Le pont
St-Jean (16e siècle) sur la Lesse et,
au
Sud, dans le Vieil Anseremme, en bordure du fleuve, un prieuré du
15e siècle et son église, entourée d'un
cimetière, sont à signaler.
le clocher bulbeux de sa collégiale et la masse de sa citadelle
ses maisons aux toits bleutés.
Sa physionomie actuelle
date de l'occupation hollandaise (1818-1821)
très jolie vue sur
la ville, dominée par la collégiale, et sur la vallée de la
Meuse, avec Bouvignes.
Le retour à la surface se fait
par une galerie-escalier comptant plus de 120 marches.
Dès
les premiers s'ouvre un univers mystérieux fait de stalactites et
stalagmites toutes plus fines les unes que les autres.
la tour de
Mont-Fat, dont la terrasse offre un vaste panorama sur Dinant et toute la
vallée de la Meuse.
Selon la
légende, cette aiguille (40 m) aurait été fendue par le cheval
Bayard d'un coup de sabot pour échapper à Charlemagne.
La ville,
fusionnée avec Dinant, est dominée par les ruines du château de
Crèvecoeur
c'est l'ancien hôtel de
ville, à pignons à volutes et fenêtres Renaissance.
Le pont
St-Jean (16e siècle) sur la Lesse
au
Sud, dans le Vieil Anseremme, en bordure du fleuve, un prieuré du
15e siècle et son église